Honnêtement, voir l’optimisation se déployer a une toute autre saveur selon ce qui est optimisé. Il y a quelque chose d’authentiquement élégant dans l’évolution biologique qui se déroule sur des millénaires, ou dans le flux de capitaux vers l’efficacité, ou encore dans AlphaZero qui s’enseigne lui-même les échecs à partir de zéro. Une pure forme d’art.

Mais il y a aussi le côté moche. Un modèle linguistique qui se réduit à un charabia répétitif après l’entraînement ? Déprimant. Des créateurs sur YouTube qui sacrifient toute leur créativité juste pour manipuler l’algorithme de taux de clics ? Épuisant pour l’âme.

Les mêmes mécanismes, des vibes complètement différentes. Ça pousse à se demander ce qui distingue une optimisation belle d’une autre, plus dystopique.