Worldcoin de Sam Altman est la cible d'une explosion au Kenya : ce que cela signifie pour le bilan mondial de la cryptomonnaie

Worldcoin de Sam Altman rencontre un obstacle majeur. Les législateurs kényans ont frappé fort, en proposant de fermer complètement le projet — et pas simplement en le bannissant. On parle de blacklister les adresses IP, de désactiver totalement la plateforme, tout le package.

Le problème central : une récolte de données qui tourne mal

Soyons honnêtes : la présentation de Worldcoin semblait futuriste. Tools for Humanity promettait de construire un nouveau « web d’identité et financier » basé sur la reconnaissance de l’iris. Mais voilà où ça a dérapé. Pour attirer des utilisateurs, ils ont offert une récompense de plus de 50 dollars. Au Kenya, des gens faisaient la queue pour faire scanner leur iris.

Ça paraît innocent ? Pas selon un groupe de travail parlementaire kényan de 18 personnes. Ils ont signalé plusieurs problèmes graves :

• Absence de vérification d’âge — des mineurs pourraient voir leurs données biométriques récoltées sans aucune protection
• Consentement coercitif — proposer à $50 de scanner vos yeux n’est pas un « choix libre », c’est une incitation
• Pratiques opaques en matière de données — des signaux d’alarme classiques en matière de vie privée

Le gouvernement a initialement suspendu Worldcoin en août à cause de ces préoccupations. Cependant, Worldcoin a continué à fonctionner en ligne malgré tout.

Et là, ça devient chaud

Le panel n’a pas simplement demandé poliment la fermeture. Leurs recommandations sont radicales :

• Désactiver toutes les plateformes virtuelles associées à Tools for Humanity
• Blacklister toutes les adresses IP concernées
• Rendre Worldcoin totalement inaccessible aux Kényans jusqu’à ce que des régulations crypto adéquates soient en place

La réponse de Worldcoin ? Ils affirment n’avoir reçu aucune communication officielle pour l’instant. Twist dans l’histoire : le rapport doit encore être présenté à l’Assemblée nationale. Ce n’est pas fini.

La tendance globale : la régulation des cryptos s’internationalise

La répression au Kenya n’est pas isolée. Le Royaume-Uni, l’Allemagne et la France ont tous montré leur intérêt pour Worldcoin. Ce qui se passe ici est un aperçu de la façon dont les gouvernements du monde entier vont gérer les projets crypto qui collectent des données sensibles.

Les législateurs kényans ont explicitement appelé à :

• Des régulations plus strictes sur les actifs cryptographiques
• Des cadres légaux pour les fournisseurs de services virtuels
• Une enquête policière sur les méthodes de collecte de données de Worldcoin

Pendant ce temps, les États-Unis resserrent aussi leur contrôle. La SEC a récemment retardé l’approbation des ETF Bitcoin spot de BlackRock et d’autres. Les régulateurs partout deviennent plus agressifs, pas moins.

Ce que cela signifie

La fermeture de Worldcoin au Kenya est un signal d’alarme : l’époque du « aller vite et récolter des eyeballs » est révolue. Les gouvernements font le lien entre collecte de données non régulée et innovation financière. Que vous soyez optimiste ou pessimiste sur la crypto, une chose est claire : la régulation arrive, qu’on le veuille ou non.