Premier arrest de ChatGPT en Chine : ce que cela signifie pour la régulation de l'IA et la cryptomonnaie

La Chine fait récemment la une en arrêtant une personne pour avoir utilisé ChatGPT afin de diffuser de fausses informations — il s’agit du premier cas connu de ce genre. Un suspect nommé « Hong » a été détenu dans le Gansu après avoir prétendument généré des histoires inventées sur un accident de train et les avoir postées via plus de 20 comptes Baidu simultanément.

Les accusations et la peine

L’offense de Hong ? « Utilisation de l’intelligence artificielle pour fabriquer de fausses informations ». Selon la loi chinoise sur « la provocation et la perturbation de l’ordre public » (oui, c’est le vrai nom), la peine est sévère :

• Peine normale : jusqu’à 5 ans
• Cas aggravé : jusqu’à 10 ans

Oui, les fausses nouvelles générées par IA peuvent vous valoir une décennie derrière les barreaux.

L’ironie : pourquoi cela concerne aussi la crypto

Voici où cela devient intéressant. ChatGPT est officiellement interdit en Chine continentale, mais les gens utilisent simplement un VPN pour contourner la censure. Pendant ce temps, le gouvernement pousse sa propre IA locale comme « Tongyi Qianwen » d’Alibaba — mais elle n’atteint pas encore les capacités de ChatGPT.

Cela crée un effet dissuasif sur tout l’écosystème technologique chinois, notamment dans la fintech et le trading de crypto. Ces deux secteurs ont beaucoup misé sur ChatGPT et les outils API GPT. Sans une alternative locale qui rivalise réellement, vous avez deux options :

1. Prendre le risque avec des outils interdits (et risquer la prison)
2. Se limiter à une IA domestique approuvée mais moins performante

Aucune de ces options n’est idéale pour l’innovation.

La vraie question

Cet arrestation concerne-t-elle la protection de l’intégrité de l’information ou la suppression d’une technologie que le gouvernement ne peut pas contrôler pleinement ? Quoi qu’il en soit, c’est un signal : utiliser une IA étrangère en Chine, c’est à vos risques et périls.