Voici une statistique qui passe inaperçue : le G7 contrôle 51,45 trillions de dollars de PIB, le BRICS+ en possède 31,72 trillions — soit environ 70 % de la part économique mondiale combinée. On pourrait penser que le monde développé domine encore, non ? Faux. En creusant un peu, on comprend pourquoi les investisseurs se repositionnent discrètement.
L’histoire de croissance dont personne ne parle
Oui, les États-Unis à eux seuls $115 30,34 trillions de dollars( représentent presque autant que tout le BRICS+ réunis. Mais voici le point clé :
Croissance moyenne du G7 : 1,7 % )certains parlent même de 1,4 % en faisant une moyenne précise(
Croissance moyenne du BRICS+ : 4,2 % )la Chine à 4,5 %, l’Inde en pleine explosion à 6,5 %(
Ce n’est pas qu’une différence de chiffres — c’est un changement de trajectoire. À ces taux, le BRICS+ pourrait dépasser le G7 en PIB nominal d’ici 15 à 20 ans. La Chine représente 65 % de la production du BRICS, mais le vrai facteur déterminant ? La croissance de 6,5 % de l’Inde sur une base de 4,27 trillions de dollars.
Pourquoi cet écart est plus important qu’on ne le pense
Le BRICS+ élargi )incluant maintenant les Émirats Arabes Unis, l’Iran, l’Égypte, l’Éthiopie( représente 55 % de la population mondiale. Cela correspond à 4,5 milliards de personnes entrant dans des phases rapides d’industrialisation et d’urbanisation — les mêmes conditions qui ont alimenté la croissance occidentale après la Seconde Guerre mondiale.
Pendant ce temps, les nations du G7 font face à des vents contraires :
Démographie vieillissante )le Japon en est un exemple : croissance négative(
Saturation des marchés
Plateau de productivité
Le Japon )1,1 %(, l’Italie )0,8 %(, l’Allemagne )0,8 %( — ce ne sont pas seulement des croissances lentes, mais carrément stagnantes.
La question de la monnaie de réserve
Le statut du dollar américain comme monnaie de réserve mondiale masque un problème plus profond : la domination du PIB ne garantit pas le destin économique. Le BRICS+ construit des systèmes de paiement alternatifs )monnaies numériques, règlements commerciaux directs( précisément parce qu’ils voient cet écart se réduire.
La vraie conclusion
Le G7 conserve encore l’avantage en qualité )technologie, infrastructure, marchés financiers(. Mais en quantité et en dynamique ? C’est désormais le BRICS+. La question n’est pas si le BRICS dépassera le G7 — mathématiquement, ce sera le cas. La vraie question : que se passera-t-il sur les marchés mondiaux quand cela arrivera ?
Les investisseurs qui suivent la Belt and Road, les systèmes de paiement du BRICS, et les hubs technologiques émergents savent déjà que le jeu a changé. Les données viennent juste de rattraper cette réalité.
Voir l'original
Cette page peut inclure du contenu de tiers fourni à des fins d'information uniquement. Gate ne garantit ni l'exactitude ni la validité de ces contenus, n’endosse pas les opinions exprimées, et ne fournit aucun conseil financier ou professionnel à travers ces informations. Voir la section Avertissement pour plus de détails.
Le affrontement du PIB : La domination du G7 est-elle terminée ?
Voici une statistique qui passe inaperçue : le G7 contrôle 51,45 trillions de dollars de PIB, le BRICS+ en possède 31,72 trillions — soit environ 70 % de la part économique mondiale combinée. On pourrait penser que le monde développé domine encore, non ? Faux. En creusant un peu, on comprend pourquoi les investisseurs se repositionnent discrètement.
L’histoire de croissance dont personne ne parle
Oui, les États-Unis à eux seuls $115 30,34 trillions de dollars( représentent presque autant que tout le BRICS+ réunis. Mais voici le point clé :
Ce n’est pas qu’une différence de chiffres — c’est un changement de trajectoire. À ces taux, le BRICS+ pourrait dépasser le G7 en PIB nominal d’ici 15 à 20 ans. La Chine représente 65 % de la production du BRICS, mais le vrai facteur déterminant ? La croissance de 6,5 % de l’Inde sur une base de 4,27 trillions de dollars.
Pourquoi cet écart est plus important qu’on ne le pense
Le BRICS+ élargi )incluant maintenant les Émirats Arabes Unis, l’Iran, l’Égypte, l’Éthiopie( représente 55 % de la population mondiale. Cela correspond à 4,5 milliards de personnes entrant dans des phases rapides d’industrialisation et d’urbanisation — les mêmes conditions qui ont alimenté la croissance occidentale après la Seconde Guerre mondiale.
Pendant ce temps, les nations du G7 font face à des vents contraires :
Le Japon )1,1 %(, l’Italie )0,8 %(, l’Allemagne )0,8 %( — ce ne sont pas seulement des croissances lentes, mais carrément stagnantes.
La question de la monnaie de réserve
Le statut du dollar américain comme monnaie de réserve mondiale masque un problème plus profond : la domination du PIB ne garantit pas le destin économique. Le BRICS+ construit des systèmes de paiement alternatifs )monnaies numériques, règlements commerciaux directs( précisément parce qu’ils voient cet écart se réduire.
La vraie conclusion
Le G7 conserve encore l’avantage en qualité )technologie, infrastructure, marchés financiers(. Mais en quantité et en dynamique ? C’est désormais le BRICS+. La question n’est pas si le BRICS dépassera le G7 — mathématiquement, ce sera le cas. La vraie question : que se passera-t-il sur les marchés mondiaux quand cela arrivera ?
Les investisseurs qui suivent la Belt and Road, les systèmes de paiement du BRICS, et les hubs technologiques émergents savent déjà que le jeu a changé. Les données viennent juste de rattraper cette réalité.