Hier, le marché boursier américain a subi un ajustement significatif, le NASDAQ a chuté de 1,9 %, et le BTC n'a pas pu résister, reculant également.

Cela dit, les déclarations faites récemment par la Maison Blanche ont effectivement permis au marché de respirer un peu, entraînant un léger rebond. Mais le problème est que le bruit est fort mais les résultats sont faibles, la situation de blocage du gouvernement n'est toujours pas réellement résolue et les fonds restent en attente - après tout, personne ne sait quand Washington pourra reprendre son fonctionnement normal.

Ce qui est encore plus grave, c'est que le rapport sur le crédit à la consommation publié hier par la Réserve fédérale de New York a directement porté un coup supplémentaire au marché.

Les données montrent que, dans un environnement de taux d'intérêt élevés, l'endettement des ménages américains a complètement échappé à tout contrôle. Au deuxième trimestre 2025, la dette totale des ménages aux États-Unis s'élevait à 18,39 billions de dollars, et au troisième trimestre, elle a directement grimpé à 18,59 billions, augmentant de 200 milliards en un seul trimestre - ce taux de croissance a établi un nouveau record historique.

En y regardant de plus près, c'est encore plus effrayant : les prêts immobiliers représentent 70 % du total, atteignant 13,07 billions, avec une augmentation de 137 milliards par rapport au trimestre précédent, un nouveau record. Les découverts de cartes de crédit ont grimpé à 1,23 billion, avec une augmentation de 24 milliards sur le trimestre ; les prêts étudiants ne chôment pas non plus, avec une taille de 1,65 billion, soit 15 milliards de plus par rapport au trimestre précédent. Les prêts automobiles, les prêts à la consommation... presque toutes les lignes sont en hausse.

Ces chiffres cachent une réalité brutale : de plus en plus d'Américains ne peuvent plus se passer d'emprunter de l'argent pour vivre.

Le rapport a également mis en lumière un autre trou - 4,5 % des dettes du T3 sont déjà en retard de plus de 90 jours, avec des taux de défaut particulièrement frappants pour les cartes de crédit et les prêts automobiles. Maintenant que le coût d'emprunt est si élevé,