La montée, la chute et le retour spectaculaire du soft rock bénéficient enfin du traitement documentaire qu’ils méritent. Sometimes When We Touch, une série de trois épisodes diffusée sur Paramount+, raconte l’histoire méconnue de la façon dont un genre a conquis le monde dans les années 70, est devenu la cible de moqueries dans l’histoire de la musique dans les années 80, et connaît aujourd’hui l’une des renaissances les plus improbables de la culture pop.
Le Titre Principal : Une chanson d’amour qui n’a pas tout à fait tenu ses promesses
Le titre du documentaire provient d’une ballade de 1973 écrite par le musicien canadien Dan Hill et Barry Mann. Voici où cela devient intéressant—Hill a écrit la chanson en espérant qu’elle convaincrait sa petite amie de laisser tomber son autre petit ami et de s’engager exclusivement avec lui. Twist de l’intrigue : cela a complètement échoué. Elle a quand même quitté le Canada pour s’installer aux États-Unis avec l’autre gars. Pourtant, d’une manière ou d’une autre, la chanson est devenue intemporelle.
Quand le soft rock a tout envahi
Les années 70 appartenaient au soft rock. Des artistes comme Air Supply (“All Out of Love”), Kenny Loggins (“This Is It”), Ray Parker Jr. (“A Woman Needs Love”), Rupert Holmes (“Escape: The Piña Colada Song”), et Toni Tennille avec Captain & Tennille (“Love Will Keep Us Together”) dominaient les ondes radio et régnaient sur les charts pop du monde entier. Le genre semblait invincible—jusqu’à ce qu’il ne le soit plus.
Plongée approfondie dans le documentaire
Structurée autour de trois chapitres puissants—“Reign” (Règne), “Ruin” (Ruine), et “Resurrection” (Résurrection)—la série présente des interviews rares d’archives et des conversations avec les légendes qui ont créé ces hymnes. Au-delà des auteurs-compositeurs originaux, des artistes contemporains comme LA Reid, Richard Marx, Sheryl Crow, Stewart Copeland, Susanna Hoffs, et John Ondrasik réfléchissent à l’héritage et à l’influence du genre.
Le documentaire n’hésite pas à explorer des moments controversés, notamment le partenariat turbulent entre Captain & Tennille. Il rend également hommage à Ray Parker Jr., prouvant qu’il est bien plus que le gars qui a chanté le thème de Ghostbusters. Les collaborations entre Kenny Loggins et Michael McDonald sont mises en avant comme des moments clés ayant façonné le mouvement singer-songwriter.
Air Supply apparaît comme peut-être le groupe le plus emblématique de l’âge d’or du soft rock, le groupe étant essentiellement défini par sa maîtrise des power ballads. Leur présence tout au long du documentaire souligne que le genre ne parlait pas de chagrin d’amour ou de désespoir, mais plutôt de célébration de l’amour et de la connexion humaine—un thème qui, en fin de compte, a uni les publics à travers les générations.
Comment le Hip Hop et le Yacht Rock ont déclenché la renaissance
L’histoire du retour est aussi fascinante que celle de la chute. Selon le documentaire, une combinaison de facteurs—dont le 11 septembre, la renaissance de Broadway, et ironiquement, l’émergence du Hip Hop lui-même—a créé un changement culturel qui a amené le public à réévaluer le soft rock avec des oreilles neuves. Une série virale sur YouTube a contribué à revaloriser la catégorie sous le terme désormais emblématique de “Yacht Rock”, engendrant à la fois de nouveaux fans dévoués et des groupes de reprises en tournée.
Un moment particulièrement révélateur concerne Run DMC et Daryl ‘DMC’ Daniels expliquant comment le claviériste de jazz Bob James a indirectement influencé la naissance du Hip Hop. “Sans Bob James, il n’y aurait pas de hip hop”, affirme-t-il—une connexion que peu auraient naturellement faite.
Pourquoi ce documentaire est important
Sometimes When We Touch réussit parce qu’il révèle les histoires cachées derrière des chansons adorées. Comprendre pourquoi une chanson a été écrite, qui l’a influencée lors de sa création, et comment elle a évolué au fil des décennies donne une dimension émotionnelle à une musique que vous pensiez déjà connaître. La série aborde également une question de trivia intrigante : quelle chanson de soft rock a été la plus reprise ? (Spoiler : la réponse surprend même les fans de musique les plus hardcore.)
En fin de compte, le documentaire célèbre un genre qui a été rejeté et moqué pendant des années, mais qui continue de façonner la culture américaine de manières que beaucoup d’auditeurs n’ont jamais remarquées. Que vous soyez un fan dévoué de soft rock ou quelqu’un qui a toujours été sceptique à son sujet, ce voyage en trois épisodes sur Paramount+ offre un aperçu sincère des raisons pour lesquelles ces mélodies mélancoliques ont perduré.
Titre de la série : Sometimes When We Touch Épisodes : 3 Genre : Documentaire Artistes en vedette : Air Supply, Ambrosia, Captain & Tennille, The Carpenters, Christopher Cross, Hall & Oates, Kenny Loggins, Lionel Richie, Michael McDonald, et plus encore Plateforme de streaming : Paramount+
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Le voyage inattendu de Soft Rock : de la domination des charts à la punchline culturelle — et retour
La montée, la chute et le retour spectaculaire du soft rock bénéficient enfin du traitement documentaire qu’ils méritent. Sometimes When We Touch, une série de trois épisodes diffusée sur Paramount+, raconte l’histoire méconnue de la façon dont un genre a conquis le monde dans les années 70, est devenu la cible de moqueries dans l’histoire de la musique dans les années 80, et connaît aujourd’hui l’une des renaissances les plus improbables de la culture pop.
Le Titre Principal : Une chanson d’amour qui n’a pas tout à fait tenu ses promesses
Le titre du documentaire provient d’une ballade de 1973 écrite par le musicien canadien Dan Hill et Barry Mann. Voici où cela devient intéressant—Hill a écrit la chanson en espérant qu’elle convaincrait sa petite amie de laisser tomber son autre petit ami et de s’engager exclusivement avec lui. Twist de l’intrigue : cela a complètement échoué. Elle a quand même quitté le Canada pour s’installer aux États-Unis avec l’autre gars. Pourtant, d’une manière ou d’une autre, la chanson est devenue intemporelle.
Quand le soft rock a tout envahi
Les années 70 appartenaient au soft rock. Des artistes comme Air Supply (“All Out of Love”), Kenny Loggins (“This Is It”), Ray Parker Jr. (“A Woman Needs Love”), Rupert Holmes (“Escape: The Piña Colada Song”), et Toni Tennille avec Captain & Tennille (“Love Will Keep Us Together”) dominaient les ondes radio et régnaient sur les charts pop du monde entier. Le genre semblait invincible—jusqu’à ce qu’il ne le soit plus.
Plongée approfondie dans le documentaire
Structurée autour de trois chapitres puissants—“Reign” (Règne), “Ruin” (Ruine), et “Resurrection” (Résurrection)—la série présente des interviews rares d’archives et des conversations avec les légendes qui ont créé ces hymnes. Au-delà des auteurs-compositeurs originaux, des artistes contemporains comme LA Reid, Richard Marx, Sheryl Crow, Stewart Copeland, Susanna Hoffs, et John Ondrasik réfléchissent à l’héritage et à l’influence du genre.
Le documentaire n’hésite pas à explorer des moments controversés, notamment le partenariat turbulent entre Captain & Tennille. Il rend également hommage à Ray Parker Jr., prouvant qu’il est bien plus que le gars qui a chanté le thème de Ghostbusters. Les collaborations entre Kenny Loggins et Michael McDonald sont mises en avant comme des moments clés ayant façonné le mouvement singer-songwriter.
Air Supply apparaît comme peut-être le groupe le plus emblématique de l’âge d’or du soft rock, le groupe étant essentiellement défini par sa maîtrise des power ballads. Leur présence tout au long du documentaire souligne que le genre ne parlait pas de chagrin d’amour ou de désespoir, mais plutôt de célébration de l’amour et de la connexion humaine—un thème qui, en fin de compte, a uni les publics à travers les générations.
Comment le Hip Hop et le Yacht Rock ont déclenché la renaissance
L’histoire du retour est aussi fascinante que celle de la chute. Selon le documentaire, une combinaison de facteurs—dont le 11 septembre, la renaissance de Broadway, et ironiquement, l’émergence du Hip Hop lui-même—a créé un changement culturel qui a amené le public à réévaluer le soft rock avec des oreilles neuves. Une série virale sur YouTube a contribué à revaloriser la catégorie sous le terme désormais emblématique de “Yacht Rock”, engendrant à la fois de nouveaux fans dévoués et des groupes de reprises en tournée.
Un moment particulièrement révélateur concerne Run DMC et Daryl ‘DMC’ Daniels expliquant comment le claviériste de jazz Bob James a indirectement influencé la naissance du Hip Hop. “Sans Bob James, il n’y aurait pas de hip hop”, affirme-t-il—une connexion que peu auraient naturellement faite.
Pourquoi ce documentaire est important
Sometimes When We Touch réussit parce qu’il révèle les histoires cachées derrière des chansons adorées. Comprendre pourquoi une chanson a été écrite, qui l’a influencée lors de sa création, et comment elle a évolué au fil des décennies donne une dimension émotionnelle à une musique que vous pensiez déjà connaître. La série aborde également une question de trivia intrigante : quelle chanson de soft rock a été la plus reprise ? (Spoiler : la réponse surprend même les fans de musique les plus hardcore.)
En fin de compte, le documentaire célèbre un genre qui a été rejeté et moqué pendant des années, mais qui continue de façonner la culture américaine de manières que beaucoup d’auditeurs n’ont jamais remarquées. Que vous soyez un fan dévoué de soft rock ou quelqu’un qui a toujours été sceptique à son sujet, ce voyage en trois épisodes sur Paramount+ offre un aperçu sincère des raisons pour lesquelles ces mélodies mélancoliques ont perduré.
Titre de la série : Sometimes When We Touch
Épisodes : 3
Genre : Documentaire
Artistes en vedette : Air Supply, Ambrosia, Captain & Tennille, The Carpenters, Christopher Cross, Hall & Oates, Kenny Loggins, Lionel Richie, Michael McDonald, et plus encore
Plateforme de streaming : Paramount+