Les récentes déclarations d'Arthur Hayes, l'ancien fondateur de BitMEX, dans un podcast sonnent effectivement assez attrayantes - comme quoi la saison des alts n'est pas terminée, les investisseurs détaillants n'ont simplement pas trouvé le bon jeton. Mais en examinant de plus près cette logique, le problème est considérable.

HYPE est passé de quelques dollars à des dizaines de dollars, SOL a rebondi depuis un creux pour s'approcher de son sommet historique, ces exemples semblent agréables, mais c'est la seule preuve qu'il utilise pour démontrer que la saison des alts est toujours là. Honnêtement, c'est comme utiliser quelques transactions rentables pour nier tout un compte perdant, la logique ne tient tout simplement pas.

Regardez comment se présente la situation réelle. Sur le marché, 99,999 % des alts sont encore allongés dans un marché baissier moribond, avec des prix bas, personne ne trade, et le volume des transactions est asséché. Les jetons qui ont augmenté ? Ce ne sont rien d'autre que quelques actifs spéculatifs, concentrés sur des concepts, cela peut-il représenter la tendance générale ? Absolument pas.

Prenons l'exemple de XRP, le prix est déjà tombé à 1,78 USD, ce qui est le plus bas en deux mois. Le RSI journalier est presque proche de la zone de survente à 30, beaucoup plus faible que le marché. Cette situation est répandue parmi les alts. Si vous faites un tour, vous pouvez trouver une multitude de jetons comme ça.

On peut voir clairement quelle est l'identité et l'influence d'Arthur Hayes aujourd'hui, ainsi que la force de ses mots sur le marché. Mais il ne parle que des jetons qui montent, ignorant les alts majoritaires dans le marché baissier. Ce n'est pas un manque d'attention, c'est une intention de créer une atmosphère de frénésie sur le marché, incitant les investisseurs détaillants à poursuivre les jetons chauds, offrant ainsi de la liquidité aux institutions et aux gros acteurs. Ce discours, qui ne se soucie que de son propre enrichissement sans se soucier des gains ou des pertes des investisseurs détaillants, est en effet déconcertant.