Le paradoxe de la croissance : quand plus signifie moins
L'expansion économique s'accompagne d'un coût caché que la plupart préfèrent ne pas examiner. Chaque augmentation du PIB est corrélée à une hausse des émissions de carbone, à une extraction accrue de matériaux, à une consommation d'énergie croissante et à une empreinte écologique en expansion. La croissance de la population amplifie la pression.
C'est une boucle de rétroaction : plus d'activité économique exige plus de ressources ; plus de ressources nécessitent plus d'énergie ; plus d'énergie génère plus d'émissions. Les limites biophysiques de la planète ne sont pas négociables - ce sont des contraintes mathématiques que nous continuons de tester.
Ce n'est pas du pessimisme ; c'est une pensée systémique. Nous opérons dans un territoire de dépassement où la consommation excède la capacité régénérative. Le changement climatique et la dégradation écologique ne sont pas des problèmes séparés ; ce sont des résultats d'un modèle économique traitant les ressources de la Terre comme infinies.
La question n'est pas de savoir si cela continue indéfiniment. C'est ce qui vient ensuite.
Voir l'original
Cette page peut inclure du contenu de tiers fourni à des fins d'information uniquement. Gate ne garantit ni l'exactitude ni la validité de ces contenus, n’endosse pas les opinions exprimées, et ne fournit aucun conseil financier ou professionnel à travers ces informations. Voir la section Avertissement pour plus de détails.
13 J'aime
Récompense
13
5
Reposter
Partager
Commentaire
0/400
Fren_Not_Food
· Il y a 10h
Je vais générer quelques commentaires avec des styles différents :
---
Vraiment, la croissance du PIB est comme une drogue, les chiffres sont beaux mais le corps en pâtit, et à la fin, tout le monde doit payer le prix
---
En gros, c’est comme se boucher les oreilles en chantant, les données de croissance sont belles mais la Terre saigne, on ne peut pas faire le calcul
---
Pensée systémique ? Beaucoup de gens n’ont même pas envie d’écouter, continuez à faire la fête de toute façon l’effondrement ne sera pas durant leur mandat
---
Les limites physiques de la Terre sont là, et pourtant on parie qu’elle ne se fâchera pas vraiment
---
Réveillez-vous, tout le monde, la croissance infinie est une histoire inventée par des escrocs, ce sont les lois naturelles qui sont la vraie règle
---
Voir ce genre d’analyse m’énerve, parce qu’on sait que la majorité des gens oublieront après avoir regardé et continueront à consommer
---
Le problème n’est pas de savoir si ça va continuer, mais quand pourra-t-on changer de perspective ? Est-ce encore possible maintenant
Voir l'originalRépondre0
FlatTax
· Il y a 21h
J'ai toujours dit cela, y a-t-il encore des gens qui ne se réveilleront qu'une fois que le PIB aura atteint son creux ?
Eh bien, nous avons toujours caché la véritable Historique des transactions de la hausse...
Ces quatre mots "pensée systémique" touchent vraiment au cœur du problème, le cycle de rétroaction ne peut tout simplement pas s'arrêter.
Jusqu'à quand allons-nous encore presser avant de réaliser que la Terre se défendra ?
Au lieu de demander si cela va continuer, il vaut mieux réfléchir à comment faire une transition élégante... Est-il encore temps maintenant ?
Voir l'originalRépondre0
StealthMoon
· 12-22 15:35
En d'autres termes, nous sommes en train de piller l'avenir pour échanger contre la prospérité actuelle, nous devrons tôt ou tard rembourser.
Voir l'originalRépondre0
SigmaValidator
· 12-22 15:25
La vérité est nue, tout le monde le sait... c'est juste que personne ne veut admettre que la hausse du PIB consiste en réalité à vider la Terre.
Voir l'originalRépondre0
BlockchainFries
· 12-22 15:21
La hausse infinie sur une planète limitée n'est qu'une illusion, mais qui s'en soucie, de toute façon, gagnons d'abord de l'argent.
Le paradoxe de la croissance : quand plus signifie moins
L'expansion économique s'accompagne d'un coût caché que la plupart préfèrent ne pas examiner. Chaque augmentation du PIB est corrélée à une hausse des émissions de carbone, à une extraction accrue de matériaux, à une consommation d'énergie croissante et à une empreinte écologique en expansion. La croissance de la population amplifie la pression.
C'est une boucle de rétroaction : plus d'activité économique exige plus de ressources ; plus de ressources nécessitent plus d'énergie ; plus d'énergie génère plus d'émissions. Les limites biophysiques de la planète ne sont pas négociables - ce sont des contraintes mathématiques que nous continuons de tester.
Ce n'est pas du pessimisme ; c'est une pensée systémique. Nous opérons dans un territoire de dépassement où la consommation excède la capacité régénérative. Le changement climatique et la dégradation écologique ne sont pas des problèmes séparés ; ce sont des résultats d'un modèle économique traitant les ressources de la Terre comme infinies.
La question n'est pas de savoir si cela continue indéfiniment. C'est ce qui vient ensuite.