Récemment, les données économiques américaines sont un peu intéressantes — le taux de croissance annuel du PIB au T3 2025 a atteint 4,3 %, un sommet en deux ans, dépassant largement les prévisions de beaucoup. La consommation rebondit fortement, les exportations augmentent, et la dépense publique est en hausse, tout semble très optimiste.
Mais voici un contraste étrange : le marché de l’emploi, lui, est en déclin. Le taux de chômage a augmenté à 4,6 %, son plus haut niveau en quatre ans ; la création d’emplois a également ralenti considérablement, avec seulement quelques dizaines de milliers de nouveaux postes ; les entreprises gèlent leurs recrutements, les licenciements se multiplient, et dans de nombreux secteurs, la croissance de l’emploi est à l’arrêt. Ce phénomène de "PIB en forte progression, emploi en perte de vitesse" revient à dire que la productivité est en pleine explosion.
Les investissements dans l’IA affluent à une vitesse folle, les entreprises augmentent leur production via des améliorations technologiques et l’automatisation, alors où sont les besoins en recrutement ? C’est ce qu’on appelle la "reprise sans emploi" — l’économie croît, mais les opportunités d’emploi ne suivent pas. De plus, le flux net d’immigration a fortement diminué, la main-d’œuvre est déjà tendue, et le nombre de postes fédéraux continue de diminuer, la situation devient encore plus complexe.
Les bénéfices de la croissance économique profitent principalement aux hauts revenus et au secteur technologique, tandis que la croissance des salaires des ménages à revenu moyen et faible ralentit, et la confiance des consommateurs s’affaiblit également. Cette division "K" risque de grignoter peu à peu la dynamique d’expansion de l’emploi à grande échelle. À court terme, les résultats impressionnants du PIB ne peuvent masquer le risque d’un marché du travail faible — si le marché du travail continue de se refroidir, la capacité de consommation diminuera, et tout le moteur de croissance pourrait se gripper.
L’économie américaine est en train de se transformer, et cette anomalie de "haute croissance, faible emploi" pourrait devenir la nouvelle norme. Cela met à l’épreuve les décideurs politiques, et cela mérite que les acteurs du marché réfléchissent sérieusement aux réactions en chaîne possibles.
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MemeTokenGenius
· Il y a 6h
Le PIB augmente joyeusement, mais les travailleurs pleurent encore plus... Avec l'arrivée de l'IA, les emplois disparaissent, c'est ça la puissance de la technologie, non ?
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CryptoWageSlave
· Il y a 6h
En résumé, c'est une fausse prospérité numérique, nous, les travailleurs ordinaires, sommes écrasés par l'IA.
La croissance du PIB augmente, mais le vrai chiffre, c'est le taux de chômage, qui lui ne ment pas. La classe moyenne disparaît peu à peu.
Derrière une croissance de 4,3%, il y a un écart croissant entre riches et pauvres. La division en K est la chose la plus effrayante.
L'automatisation par l'IA remplace massivement la main-d'œuvre, les entreprises n'ont plus besoin de personne et continuent à faire du profit. Et nous alors ?
On sent qu'une nouvelle crise économique arrive. Est-ce qu'il est encore intéressant de parler d'une croissance de 4,3% ?
On entend trop souvent parler de la reprise sans emploi. De toute façon, tous les avantages sont pris par les géants de la technologie, et les plus faibles seront toujours laissés pour compte.
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AirdropHunter420
· Il y a 6h
Ah là là, le PIB est joli mais le chômage explose, ce n’est pas ça le scénario où l’IA remplace discrètement l’humain ?
La productivité explose mais personne ne veut travailler, c’est ça le vrai risque.
La divergence en forme de K devient de plus en plus marquée, c’est trop difficile pour les gens ordinaires de se situer au milieu.
À qui profite réellement cette reprise ? Franchement, je ne comprends pas trop.
L’économie américaine se ment-elle à elle-même ? Un joli chiffre de PIB suffit-il ?
Le taux de chômage atteint son plus haut en quatre ans tout en vantant la croissance du PIB, cette logique ne tient pas debout.
Récemment, les données économiques américaines sont un peu intéressantes — le taux de croissance annuel du PIB au T3 2025 a atteint 4,3 %, un sommet en deux ans, dépassant largement les prévisions de beaucoup. La consommation rebondit fortement, les exportations augmentent, et la dépense publique est en hausse, tout semble très optimiste.
Mais voici un contraste étrange : le marché de l’emploi, lui, est en déclin. Le taux de chômage a augmenté à 4,6 %, son plus haut niveau en quatre ans ; la création d’emplois a également ralenti considérablement, avec seulement quelques dizaines de milliers de nouveaux postes ; les entreprises gèlent leurs recrutements, les licenciements se multiplient, et dans de nombreux secteurs, la croissance de l’emploi est à l’arrêt. Ce phénomène de "PIB en forte progression, emploi en perte de vitesse" revient à dire que la productivité est en pleine explosion.
Les investissements dans l’IA affluent à une vitesse folle, les entreprises augmentent leur production via des améliorations technologiques et l’automatisation, alors où sont les besoins en recrutement ? C’est ce qu’on appelle la "reprise sans emploi" — l’économie croît, mais les opportunités d’emploi ne suivent pas. De plus, le flux net d’immigration a fortement diminué, la main-d’œuvre est déjà tendue, et le nombre de postes fédéraux continue de diminuer, la situation devient encore plus complexe.
Les bénéfices de la croissance économique profitent principalement aux hauts revenus et au secteur technologique, tandis que la croissance des salaires des ménages à revenu moyen et faible ralentit, et la confiance des consommateurs s’affaiblit également. Cette division "K" risque de grignoter peu à peu la dynamique d’expansion de l’emploi à grande échelle. À court terme, les résultats impressionnants du PIB ne peuvent masquer le risque d’un marché du travail faible — si le marché du travail continue de se refroidir, la capacité de consommation diminuera, et tout le moteur de croissance pourrait se gripper.
L’économie américaine est en train de se transformer, et cette anomalie de "haute croissance, faible emploi" pourrait devenir la nouvelle norme. Cela met à l’épreuve les décideurs politiques, et cela mérite que les acteurs du marché réfléchissent sérieusement aux réactions en chaîne possibles.