La réduction significative de l'inflation suscite des divergences sur le marché : le CPI doit-il être élevé ou faible ? Les actions américaines, l'or et les actifs cryptographiques fluctuent de manière variée.
Jeudi, les marchés financiers ont assisté à une scène subtile de “glace et feu” — l’indice des prix à la consommation (CPI) américain de novembre( a surpris en chutant fortement à un taux annuel de 2,7 %, enregistrant le plus bas depuis le début de 2021, tandis que le CPI de base est même retombé à 2,6 %, tous deux inférieurs aux prévisions du marché. Ces données auraient dû entraîner une euphorie boursière, mais en réalité, l’or a reculé après avoir atteint un sommet, les actifs cryptographiques ont légèrement diminué, et les participants du marché se questionnent : “Une baisse des taux d’intérêt, est-ce une bonne ou une mauvaise chose ?”
Des anomalies dans les données d’inflation, les économistes mettent en doute
Selon le Département du travail américain, en novembre, le CPI global a augmenté de 2,7 % sur un an (contre 3,1 % prévu), et le CPI de base de 2,6 % (contre 3 % prévu). À première vue, la baisse de l’inflation semble favorable — après tout, depuis longtemps, le marché est préoccupé par des prix élevés. Cependant, plusieurs économistes remettent en question ces chiffres, suggérant que des signaux anormaux pourraient se cacher derrière ces données.
Paul Ashworth, économiste en chef chez Capital Economics, souligne que le coût du logement, la composante la plus importante du CPI, n’a quasiment pas changé en deux mois. Cette stagnation soudaine est très inhabituelle — surtout pour des services comme le loyer, où la croissance a brutalement cessé, ce qui est rare en période non récession. Il estime qu’il faut attendre les données de décembre pour déterminer si cela résulte d’un problème méthodologique ou si l’inflation a réellement fortement reculé.
Michael Gapen, économiste chez Morgan Stanley, analyse que cette baisse reflète un affaiblissement du marché des biens et services, mais qu’elle pourrait aussi être biaisée par la méthodologie — le Bureau of Labor Statistics aurait peut-être utilisé des données de prix obsolètes dans certains secteurs, supposant indirectement une inflation nulle. Ce débat soulève une question fondamentale : l’indice CPI est-il meilleur lorsqu’il est élevé ou lorsqu’il est bas ?
CPI élevé ou faible : le dilemme du marché
En apparence, un CPI bas est favorable — la croissance des prix à la consommation ralentit, protégeant le pouvoir d’achat et réduisant le coût de la vie. C’est précisément l’objectif que poursuivent les banques centrales mondiales : maintenir l’inflation autour de 2 %.
Mais, dans la dynamique du marché, la situation est plus complexe. La chute anormale du CPI a provoqué une inversion psychologique subtile : si l’inflation baisse vraiment fortement, la Réserve fédérale (Fed) pourrait encore réduire ses taux d’intérêt. Cela devrait être positif pour les actions, mais la réaction du marché est prudente. L’indice de volatilité VIX a chuté de 4,37 %, indiquant une atténuation du sentiment de risque, mais l’or a reculé après avoir atteint 4332,5 dollars l’once, et les cryptomonnaies ont aussi légèrement diminué — le Bitcoin a baissé de 0,94 % à 85 406 dollars, l’Ethereum de 0,25 % à 2825 dollars.
Cela reflète une impasse : le marché espère une baisse de l’inflation pour pouvoir réduire les taux, mais craint qu’une baisse trop rapide ne signale une récession économique. En d’autres termes, une inflation très faible n’est pas forcément une bonne chose ; si l’inflation chute trop vite, cela pourrait indiquer une demande insuffisante et une faiblesse de l’économie.
La fin du cycle de baisse des taux, la politique monétaire en mutation
Suite aux données de novembre, les attentes concernant une nouvelle baisse des taux ont changé de direction. Le rendement des obligations américaines à 2 ans est tombé à 3,43 %, un plus bas de deux mois ; celui à 10 ans a diminué à 4,12 %, en baisse de 3 points de base. Ces tendances semblent ouvrir la voie à une baisse des taux.
Mais la Banque centrale européenne (BCE) envoie un avertissement. Lors de sa quatrième réunion consécutive, elle a maintenu ses taux inchangés, avec un taux de dépôt à 2 %. Plus important encore, selon des sources, les responsables de la BCE pensent que le cycle de baisse des taux est probablement terminé — après huit réductions depuis le pic à 4 %, sauf choc économique majeur, les taux devraient rester stables.
La Banque d’Angleterre (BoE) adopte une position plus modérée. Elle a annoncé jeudi une baisse de 25 points de base, portant le taux à 3,75 %, son niveau le plus bas depuis février 2023. Le gouverneur de la BoE, Andrew Bailey, a déclaré qu’il devenait de plus en plus difficile de décider de nouvelles baisses, mais que la tendance à la baisse de l’inflation était désormais établie, laissant une marge de manœuvre modérée. Il a laissé entendre que le rythme des baisses pourrait ralentir à un moment donné, limitant ainsi l’espace pour de nouvelles réductions.
Wall Street en hausse, Micron en tête des valeurs phares
Malgré des divergences dans l’interprétation des données d’inflation, le marché américain a réagi positivement. Les trois principaux indices ont tous progressé : le Dow Jones a augmenté de 0,47 %, le S&P 500 de 1,16 %, et le Nasdaq de 1,81 %, atteignant 23 006 points.
Parmi les valeurs phares, le fabricant de puces mémoire Micron) a été le plus en vue, avec une hausse de plus de 10 %, portée par des perspectives favorables. D’autres géants technologiques ont aussi progressé : Amazon a gagné 2,5 %, devenant la meilleure performance du Dow, Nvidia et Tesla ont respectivement augmenté de 1,9 % et 3,5 %, Oracle a rebondi de 0,8 %, et Apple a retrouvé sa stabilité après des fluctuations.
Les marchés européens ont également affiché une tendance solide : l’indice DAX 30 en Allemagne a augmenté de 1 %, le CAC 40 en France de 0,8 %, et le FTSE 100 au Royaume-Uni de 0,65 %.
Contraste entre chaud et froid sur les marchés des matières premières et des devises
Sur le marché des matières premières, l’or, en contexte d’atténuation des anticipations d’inflation, est dans une situation contradictoire. Son prix a reculé de 0,15 %, à environ 4332,5 dollars l’once, indiquant que le marché reste prudent quant à la demande future. En revanche, le marché du pétrole a connu une baisse plus marquée : le WTI a chuté de 1,48 %, à 55,9 dollars le baril, reflétant des inquiétudes sur la croissance mondiale.
Sur le marché des devises, le dollar américain est resté relativement stable, avec un indice dollar en hausse de 0,02 %, à 98,4. Le dollar/yen a reculé de 0,08 %, et l’euro/dollar a baissé de 0,14 %.
Concernant Hong Kong, l’indice Hang Seng a clôturé à 25 675 points en night trading, en hausse de 161 points par rapport à la veille, montrant une certaine vigueur.
Risques et attitudes des investisseurs en 2026 : un changement de paradigme
Une enquête récente de la Deutsche Bank révèle que le risque d’évaluation lié à l’intelligence artificielle est devenu la principale menace pour la stabilité du marché en 2026, avec 57 % des répondants craignant une chute brutale des valorisations des actions technologiques après la flambée de l’IA. La deuxième préoccupation majeure concerne le risque de volatilité provoquée par une politique agressive de la nouvelle présidente de la Fed.
Il est également notable que près de 71 % des investisseurs préfèrent allouer leurs fonds à d’autres secteurs que les “sept géants” américains, une tendance stable depuis juillet 2024, témoignant d’une prudence face à la surévaluation des géants de la tech.
Concernant les attentes de rendement pour 2026, le marché reste plutôt conservateur. Les investisseurs anticipent un rendement moyen d’environ 7 % pour les sept géants américains, et une hausse moyenne du S&P 500 proche de 7 %, ce qui constitue la prévision la plus optimiste depuis quatre ans, mais reste modeste en valeur absolue.
Actualités des entreprises : Micron optimiste, Nike sous pression, Meta et Oracle avancent dans l’IA
Micron a exprimé pour la première fois des perspectives favorables, avec une forte hausse de son cours, traduisant l’attente d’un rebond du cycle des semi-conducteurs.
En revanche, Nike a chuté de près de 10 % après la clôture, à 59,2 dollars, suite à un bénéfice net de 792 millions de dollars au deuxième trimestre, en baisse de 32 % en glissement annuel, et une marge brute tombée de 43,6 % à 40,6 %, illustrant les pressions opérationnelles.
Dans le domaine de l’IA, Meta travaille en secret sur un nouveau modèle d’image et vidéo appelé Mango, prévu pour une sortie au premier semestre 2026. Parallèlement, la société développe une nouvelle génération de grands modèles de langage. Oracle a obtenu l’approbation pour alimenter un grand centre de données dans le Michigan, d’une capacité de 1,4 GW, avec une collaboration totale prévue de plus de 8 GW à l’échelle nationale, avec un investissement estimé à plus de 450 milliards de dollars dans les trois prochaines années.
Conclusion : rechercher l’équilibre entre inflation et croissance
La tendance de cette semaine reflète en réalité le dilemme fondamental de l’économie mondiale : l’inflation, est-ce une bonne ou une mauvaise chose, dépend de ce qui la motive. Si une inflation élevée résulte d’une demande forte et d’une surchauffe économique, une inflation faible est souhaitable ; mais si une baisse rapide de l’inflation indique une récession et une demande faible, alors une faible inflation peut être un mauvais signe.
Actuellement, les grandes banques centrales cherchent cet équilibre — contrôler l’inflation tout en maintenant la vitalité économique. La BCE qui pourrait suspendre ses baisses de taux, la BoE qui ralentit ses réductions, et la Fed qui reste en mode observation, montrent que la politique monétaire mondiale est en train de changer discrètement. La compréhension de cette évolution prendra du temps, et les données de décembre apporteront des réponses plus claires.
Cette page peut inclure du contenu de tiers fourni à des fins d'information uniquement. Gate ne garantit ni l'exactitude ni la validité de ces contenus, n’endosse pas les opinions exprimées, et ne fournit aucun conseil financier ou professionnel à travers ces informations. Voir la section Avertissement pour plus de détails.
La réduction significative de l'inflation suscite des divergences sur le marché : le CPI doit-il être élevé ou faible ? Les actions américaines, l'or et les actifs cryptographiques fluctuent de manière variée.
Jeudi, les marchés financiers ont assisté à une scène subtile de “glace et feu” — l’indice des prix à la consommation (CPI) américain de novembre( a surpris en chutant fortement à un taux annuel de 2,7 %, enregistrant le plus bas depuis le début de 2021, tandis que le CPI de base est même retombé à 2,6 %, tous deux inférieurs aux prévisions du marché. Ces données auraient dû entraîner une euphorie boursière, mais en réalité, l’or a reculé après avoir atteint un sommet, les actifs cryptographiques ont légèrement diminué, et les participants du marché se questionnent : “Une baisse des taux d’intérêt, est-ce une bonne ou une mauvaise chose ?”
Des anomalies dans les données d’inflation, les économistes mettent en doute
Selon le Département du travail américain, en novembre, le CPI global a augmenté de 2,7 % sur un an (contre 3,1 % prévu), et le CPI de base de 2,6 % (contre 3 % prévu). À première vue, la baisse de l’inflation semble favorable — après tout, depuis longtemps, le marché est préoccupé par des prix élevés. Cependant, plusieurs économistes remettent en question ces chiffres, suggérant que des signaux anormaux pourraient se cacher derrière ces données.
Paul Ashworth, économiste en chef chez Capital Economics, souligne que le coût du logement, la composante la plus importante du CPI, n’a quasiment pas changé en deux mois. Cette stagnation soudaine est très inhabituelle — surtout pour des services comme le loyer, où la croissance a brutalement cessé, ce qui est rare en période non récession. Il estime qu’il faut attendre les données de décembre pour déterminer si cela résulte d’un problème méthodologique ou si l’inflation a réellement fortement reculé.
Michael Gapen, économiste chez Morgan Stanley, analyse que cette baisse reflète un affaiblissement du marché des biens et services, mais qu’elle pourrait aussi être biaisée par la méthodologie — le Bureau of Labor Statistics aurait peut-être utilisé des données de prix obsolètes dans certains secteurs, supposant indirectement une inflation nulle. Ce débat soulève une question fondamentale : l’indice CPI est-il meilleur lorsqu’il est élevé ou lorsqu’il est bas ?
CPI élevé ou faible : le dilemme du marché
En apparence, un CPI bas est favorable — la croissance des prix à la consommation ralentit, protégeant le pouvoir d’achat et réduisant le coût de la vie. C’est précisément l’objectif que poursuivent les banques centrales mondiales : maintenir l’inflation autour de 2 %.
Mais, dans la dynamique du marché, la situation est plus complexe. La chute anormale du CPI a provoqué une inversion psychologique subtile : si l’inflation baisse vraiment fortement, la Réserve fédérale (Fed) pourrait encore réduire ses taux d’intérêt. Cela devrait être positif pour les actions, mais la réaction du marché est prudente. L’indice de volatilité VIX a chuté de 4,37 %, indiquant une atténuation du sentiment de risque, mais l’or a reculé après avoir atteint 4332,5 dollars l’once, et les cryptomonnaies ont aussi légèrement diminué — le Bitcoin a baissé de 0,94 % à 85 406 dollars, l’Ethereum de 0,25 % à 2825 dollars.
Cela reflète une impasse : le marché espère une baisse de l’inflation pour pouvoir réduire les taux, mais craint qu’une baisse trop rapide ne signale une récession économique. En d’autres termes, une inflation très faible n’est pas forcément une bonne chose ; si l’inflation chute trop vite, cela pourrait indiquer une demande insuffisante et une faiblesse de l’économie.
La fin du cycle de baisse des taux, la politique monétaire en mutation
Suite aux données de novembre, les attentes concernant une nouvelle baisse des taux ont changé de direction. Le rendement des obligations américaines à 2 ans est tombé à 3,43 %, un plus bas de deux mois ; celui à 10 ans a diminué à 4,12 %, en baisse de 3 points de base. Ces tendances semblent ouvrir la voie à une baisse des taux.
Mais la Banque centrale européenne (BCE) envoie un avertissement. Lors de sa quatrième réunion consécutive, elle a maintenu ses taux inchangés, avec un taux de dépôt à 2 %. Plus important encore, selon des sources, les responsables de la BCE pensent que le cycle de baisse des taux est probablement terminé — après huit réductions depuis le pic à 4 %, sauf choc économique majeur, les taux devraient rester stables.
La Banque d’Angleterre (BoE) adopte une position plus modérée. Elle a annoncé jeudi une baisse de 25 points de base, portant le taux à 3,75 %, son niveau le plus bas depuis février 2023. Le gouverneur de la BoE, Andrew Bailey, a déclaré qu’il devenait de plus en plus difficile de décider de nouvelles baisses, mais que la tendance à la baisse de l’inflation était désormais établie, laissant une marge de manœuvre modérée. Il a laissé entendre que le rythme des baisses pourrait ralentir à un moment donné, limitant ainsi l’espace pour de nouvelles réductions.
Wall Street en hausse, Micron en tête des valeurs phares
Malgré des divergences dans l’interprétation des données d’inflation, le marché américain a réagi positivement. Les trois principaux indices ont tous progressé : le Dow Jones a augmenté de 0,47 %, le S&P 500 de 1,16 %, et le Nasdaq de 1,81 %, atteignant 23 006 points.
Parmi les valeurs phares, le fabricant de puces mémoire Micron) a été le plus en vue, avec une hausse de plus de 10 %, portée par des perspectives favorables. D’autres géants technologiques ont aussi progressé : Amazon a gagné 2,5 %, devenant la meilleure performance du Dow, Nvidia et Tesla ont respectivement augmenté de 1,9 % et 3,5 %, Oracle a rebondi de 0,8 %, et Apple a retrouvé sa stabilité après des fluctuations.
Les marchés européens ont également affiché une tendance solide : l’indice DAX 30 en Allemagne a augmenté de 1 %, le CAC 40 en France de 0,8 %, et le FTSE 100 au Royaume-Uni de 0,65 %.
Contraste entre chaud et froid sur les marchés des matières premières et des devises
Sur le marché des matières premières, l’or, en contexte d’atténuation des anticipations d’inflation, est dans une situation contradictoire. Son prix a reculé de 0,15 %, à environ 4332,5 dollars l’once, indiquant que le marché reste prudent quant à la demande future. En revanche, le marché du pétrole a connu une baisse plus marquée : le WTI a chuté de 1,48 %, à 55,9 dollars le baril, reflétant des inquiétudes sur la croissance mondiale.
Sur le marché des devises, le dollar américain est resté relativement stable, avec un indice dollar en hausse de 0,02 %, à 98,4. Le dollar/yen a reculé de 0,08 %, et l’euro/dollar a baissé de 0,14 %.
Concernant Hong Kong, l’indice Hang Seng a clôturé à 25 675 points en night trading, en hausse de 161 points par rapport à la veille, montrant une certaine vigueur.
Risques et attitudes des investisseurs en 2026 : un changement de paradigme
Une enquête récente de la Deutsche Bank révèle que le risque d’évaluation lié à l’intelligence artificielle est devenu la principale menace pour la stabilité du marché en 2026, avec 57 % des répondants craignant une chute brutale des valorisations des actions technologiques après la flambée de l’IA. La deuxième préoccupation majeure concerne le risque de volatilité provoquée par une politique agressive de la nouvelle présidente de la Fed.
Il est également notable que près de 71 % des investisseurs préfèrent allouer leurs fonds à d’autres secteurs que les “sept géants” américains, une tendance stable depuis juillet 2024, témoignant d’une prudence face à la surévaluation des géants de la tech.
Concernant les attentes de rendement pour 2026, le marché reste plutôt conservateur. Les investisseurs anticipent un rendement moyen d’environ 7 % pour les sept géants américains, et une hausse moyenne du S&P 500 proche de 7 %, ce qui constitue la prévision la plus optimiste depuis quatre ans, mais reste modeste en valeur absolue.
Actualités des entreprises : Micron optimiste, Nike sous pression, Meta et Oracle avancent dans l’IA
Micron a exprimé pour la première fois des perspectives favorables, avec une forte hausse de son cours, traduisant l’attente d’un rebond du cycle des semi-conducteurs.
En revanche, Nike a chuté de près de 10 % après la clôture, à 59,2 dollars, suite à un bénéfice net de 792 millions de dollars au deuxième trimestre, en baisse de 32 % en glissement annuel, et une marge brute tombée de 43,6 % à 40,6 %, illustrant les pressions opérationnelles.
Dans le domaine de l’IA, Meta travaille en secret sur un nouveau modèle d’image et vidéo appelé Mango, prévu pour une sortie au premier semestre 2026. Parallèlement, la société développe une nouvelle génération de grands modèles de langage. Oracle a obtenu l’approbation pour alimenter un grand centre de données dans le Michigan, d’une capacité de 1,4 GW, avec une collaboration totale prévue de plus de 8 GW à l’échelle nationale, avec un investissement estimé à plus de 450 milliards de dollars dans les trois prochaines années.
Conclusion : rechercher l’équilibre entre inflation et croissance
La tendance de cette semaine reflète en réalité le dilemme fondamental de l’économie mondiale : l’inflation, est-ce une bonne ou une mauvaise chose, dépend de ce qui la motive. Si une inflation élevée résulte d’une demande forte et d’une surchauffe économique, une inflation faible est souhaitable ; mais si une baisse rapide de l’inflation indique une récession et une demande faible, alors une faible inflation peut être un mauvais signe.
Actuellement, les grandes banques centrales cherchent cet équilibre — contrôler l’inflation tout en maintenant la vitalité économique. La BCE qui pourrait suspendre ses baisses de taux, la BoE qui ralentit ses réductions, et la Fed qui reste en mode observation, montrent que la politique monétaire mondiale est en train de changer discrètement. La compréhension de cette évolution prendra du temps, et les données de décembre apporteront des réponses plus claires.