Un phénomène intéressant mérite réflexion — le pays semble être devenu puissant, mais le portefeuille des gens ordinaires n’a pas suivi. Inversement aussi valable : richesse nationale mais pauvreté populaire, ou pays fort mais peuple faible.
Prenons l’exemple actuel des États-Unis, la situation est effectivement complexe. La dette fédérale a atteint un niveau record dans l’histoire, c’est un fait incontournable. Mais en même temps, vous voyez aussi :
La bourse atteint régulièrement de nouveaux records historiques. Plusieurs guerres à l’étranger sont pratiquement terminées. L’inflation diminue rapidement, plus vite que ce que beaucoup avaient prévu. La croissance du PIB est toujours bonne. Le contrôle des frontières a été renforcé. Le taux de criminalité a diminué d’environ 20 %. Les prix de l’immobilier sont en baisse, tout comme ceux du pétrole.
D’un point de vue macroéconomique, la situation est effectivement bonne. Mais qu’est-ce que ces chiffres signifient pour le citoyen ordinaire ? Les prix de l’immobilier ont baissé, mais beaucoup ne peuvent toujours pas se le permettre. La baisse du prix du pétrole ne signifie pas que faire le plein coûte beaucoup moins cher. La bourse a monté, mais la majorité des gens n’en ont pas vraiment profité.
Alors la question se pose — si la prospérité du pays pouvait réellement se traduire dans la poche de chacun, en permettant à tout le monde d’avoir un peu plus d’argent à dépenser, ne serait-ce pas plus significatif ? C’est peut-être pour cela que, malgré des indicateurs économiques impressionnants, le sentiment d’acquisition des citoyens reste parfois si limité.
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NotFinancialAdviser
· Il y a 8h
Nouveaux sommets en bourse, baisse de l'inflation, taux de chômage bas, tout cela semble bien, mais les gens ordinaires doivent toujours se faire du souci pour le loyer et l'essence, c'est absurde.
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CafeMinor
· Il y a 8h
A quoi sert d'avoir de beaux chiffres si l'argent ne touche pas votre poche, c'est une illusion
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MEVVictimAlliance
· Il y a 8h
Nouveaux sommets en bourse, baisse de l'inflation, croissance du PIB... ces chiffres sont séduisants, mais est-ce que quelqu'un en profite vraiment ? J'ai l'impression de toujours lutter en bas de l'échelle.
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HappyToBeDumped
· Il y a 8h
Les chiffres sont beaux, mais de toute façon, les légumes verts restent des légumes verts
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DefiSecurityGuard
· Il y a 8h
Ngl, les indicateurs macroéconomiques sont essentiellement un piège à retail... toutes les bougies vertes sur les graphiques mais ton portefeuille se fait toujours arnaquer. vecteur d'exploitation classique de la concentration de la richesse, honnêtement.
Un phénomène intéressant mérite réflexion — le pays semble être devenu puissant, mais le portefeuille des gens ordinaires n’a pas suivi. Inversement aussi valable : richesse nationale mais pauvreté populaire, ou pays fort mais peuple faible.
Prenons l’exemple actuel des États-Unis, la situation est effectivement complexe. La dette fédérale a atteint un niveau record dans l’histoire, c’est un fait incontournable. Mais en même temps, vous voyez aussi :
La bourse atteint régulièrement de nouveaux records historiques. Plusieurs guerres à l’étranger sont pratiquement terminées. L’inflation diminue rapidement, plus vite que ce que beaucoup avaient prévu. La croissance du PIB est toujours bonne. Le contrôle des frontières a été renforcé. Le taux de criminalité a diminué d’environ 20 %. Les prix de l’immobilier sont en baisse, tout comme ceux du pétrole.
D’un point de vue macroéconomique, la situation est effectivement bonne. Mais qu’est-ce que ces chiffres signifient pour le citoyen ordinaire ? Les prix de l’immobilier ont baissé, mais beaucoup ne peuvent toujours pas se le permettre. La baisse du prix du pétrole ne signifie pas que faire le plein coûte beaucoup moins cher. La bourse a monté, mais la majorité des gens n’en ont pas vraiment profité.
Alors la question se pose — si la prospérité du pays pouvait réellement se traduire dans la poche de chacun, en permettant à tout le monde d’avoir un peu plus d’argent à dépenser, ne serait-ce pas plus significatif ? C’est peut-être pour cela que, malgré des indicateurs économiques impressionnants, le sentiment d’acquisition des citoyens reste parfois si limité.