Les contrats à terme sur le maïs ont reculé dans l’ensemble mercredi, la plupart clôturant en baisse de 5 à 7 cents. Le prix national du maïs au comptant suivi par CmdtyView a chuté de 6 1/2 cents pour s’établir à 3,98 3/4 $, reflétant une pression plus large sur le complexe céréales.
La vente s’est accélérée suite à de nouvelles données sur les métriques de production de la formule d’éthanol. Les statistiques hebdomadaires de l’EIA, publiées jeudi matin, ont révélé que la production d’éthanol a atteint un sommet historique de 1,126 million de barils par jour pour la semaine se terminant le 28 novembre, marquant une hausse de 13 000 b/j par rapport à la semaine précédente. Cette poussée de la production est critique car la transformation de l’éthanol dépend fortement de la matière première qu’est le maïs, créant un lien direct entre les deux marchés.
Les dynamiques d’offre surpassent la croissance de la demande
Malgré une hausse notable de 48 000 b/j des exportations d’éthanol à 170 000 b/j, le marché s’est retrouvé en déficit. Les stocks ont augmenté de 543 000 barils pour atteindre 22,511 millions de barils, signalant une absorption faible de la demande. La cause : la consommation d’éthanol par les raffineurs a contracté de 28 000 b/j pour atteindre 857 000 b/j, suggérant un affaiblissement de la demande de la part des mélangeurs de carburant — une sortie critique pour l’éthanol à base de maïs qui soutenait normalement les prix des céréales.
Les traders ont compris la logique : une production en hausse couplée à une demande de raffinage en baisse a submergé les gains à l’exportation, laissant le marché en surabondance. Ce déséquilibre a directement rippleé dans les contrats à terme sur le maïs, déclenchant une pression de vente généralisée sur toute la courbe.
Détails de règlement des contrats à terme
Les contrats à terme sur le maïs de décembre 2025 ont clôturé à 4,31 1/2 $, en baisse de 6 1/2 cents, tandis que le contrat au comptant proche a reflété cette faiblesse à 3,98 3/4 $. Les contrats de mars 2026 ont chuté de 6 1/2 cents à 4,43 1/2 $, et ceux de mai ont glissé de 6 3/4 cents à 4,50 3/4 $. Les baisses constantes sur tous les mois de contrat soulignaient la force de la dynamique baissière.
Ce qui nous attend
Les données sur les ventes à l’exportation pour la semaine du 30 octobre seront publiées jeudi matin, le marché surveillant les ventes de maïs dans une fourchette de 0,8 à 2,5 millions de tonnes métriques. Par ailleurs, les importateurs taïwanais ont lancé une offre pour 65 000 MT de blé, avec des soumissions attendues jeudi — des développements qui pourraient injecter une volatilité nouvelle sur les marchés des céréales à l’approche du week-end.
Sur la date de publication, Austin Schroeder ne détenait pas (directement ni indirectement) de positions dans aucun des titres mentionnés dans cet article.
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Production d'éthanol record pèse sur les prix du maïs mercredi
Les contrats à terme sur le maïs ont reculé dans l’ensemble mercredi, la plupart clôturant en baisse de 5 à 7 cents. Le prix national du maïs au comptant suivi par CmdtyView a chuté de 6 1/2 cents pour s’établir à 3,98 3/4 $, reflétant une pression plus large sur le complexe céréales.
La vente s’est accélérée suite à de nouvelles données sur les métriques de production de la formule d’éthanol. Les statistiques hebdomadaires de l’EIA, publiées jeudi matin, ont révélé que la production d’éthanol a atteint un sommet historique de 1,126 million de barils par jour pour la semaine se terminant le 28 novembre, marquant une hausse de 13 000 b/j par rapport à la semaine précédente. Cette poussée de la production est critique car la transformation de l’éthanol dépend fortement de la matière première qu’est le maïs, créant un lien direct entre les deux marchés.
Les dynamiques d’offre surpassent la croissance de la demande
Malgré une hausse notable de 48 000 b/j des exportations d’éthanol à 170 000 b/j, le marché s’est retrouvé en déficit. Les stocks ont augmenté de 543 000 barils pour atteindre 22,511 millions de barils, signalant une absorption faible de la demande. La cause : la consommation d’éthanol par les raffineurs a contracté de 28 000 b/j pour atteindre 857 000 b/j, suggérant un affaiblissement de la demande de la part des mélangeurs de carburant — une sortie critique pour l’éthanol à base de maïs qui soutenait normalement les prix des céréales.
Les traders ont compris la logique : une production en hausse couplée à une demande de raffinage en baisse a submergé les gains à l’exportation, laissant le marché en surabondance. Ce déséquilibre a directement rippleé dans les contrats à terme sur le maïs, déclenchant une pression de vente généralisée sur toute la courbe.
Détails de règlement des contrats à terme
Les contrats à terme sur le maïs de décembre 2025 ont clôturé à 4,31 1/2 $, en baisse de 6 1/2 cents, tandis que le contrat au comptant proche a reflété cette faiblesse à 3,98 3/4 $. Les contrats de mars 2026 ont chuté de 6 1/2 cents à 4,43 1/2 $, et ceux de mai ont glissé de 6 3/4 cents à 4,50 3/4 $. Les baisses constantes sur tous les mois de contrat soulignaient la force de la dynamique baissière.
Ce qui nous attend
Les données sur les ventes à l’exportation pour la semaine du 30 octobre seront publiées jeudi matin, le marché surveillant les ventes de maïs dans une fourchette de 0,8 à 2,5 millions de tonnes métriques. Par ailleurs, les importateurs taïwanais ont lancé une offre pour 65 000 MT de blé, avec des soumissions attendues jeudi — des développements qui pourraient injecter une volatilité nouvelle sur les marchés des céréales à l’approche du week-end.
Sur la date de publication, Austin Schroeder ne détenait pas (directement ni indirectement) de positions dans aucun des titres mentionnés dans cet article.