Le marché boursier canadien a clôturé légèrement en hausse mardi, avec l’indice composite S&P/TSX progressant de 74,40 points pour s’établir à 31 244,37, soit une hausse de 0,24 %. La modeste hausse s’est produite alors que les traders se positionnaient en prévision des annonces de taux critiques attendues à la fois de la Banque du Canada et de la Réserve fédérale, cette dernière devant rendre sa décision lors de la prochaine séance.
Chronologie des décisions de taux d’intérêt et attentes du marché
Les dates d’annonce des taux d’intérêt de la Banque du Canada restent au cœur du sentiment du marché. La banque centrale doit révéler sa position en matière de politique monétaire, les participants du marché attendant avec impatience les insights du gouverneur Tiff Macklem et de la vice-gouverneure principale Carolyn Rogers lors de la conférence de presse suivante. Leurs commentaires sur les conditions économiques et la trajectoire prévue des taux par la banque jusqu’en 2026 influenceront probablement le positionnement des investisseurs.
Selon un sondage Reuters auprès de 33 économistes, le consensus indique que le taux overnight restera stable à 2,25 %, le niveau établi après la dernière décision de la BoC le 29 octobre, lorsque les décideurs ont réduit les taux de 25 points de base. Au cours des 17 mois précédents, la banque centrale a effectué neuf réductions consécutives des taux. Le consensus du marché suggère qu’aucune autre modification n’est prévue en 2026, reflétant un changement dans les perspectives de la banque centrale. De l’autre côté de la frontière, des réductions de taux sont attendues de la part de la Réserve fédérale, créant une divergence dans les trajectoires de politique monétaire.
Contexte économique et pressions inflationnistes
Les récentes publications économiques ont montré une résilience du marché du travail canadien, qui a dépassé les attentes, tandis que les données sur l’inflation sont restées stables. Ces développements ont tempéré l’appétit des investisseurs pour d’éventuelles nouvelles réductions de taux cette année. La combinaison de chiffres d’emploi plus solides que prévu et de pressions sur les prix stables a modifié le calcul des décideurs envisageant les annonces de taux d’intérêt du Canada.
Cependant, l’environnement économique plus large reste difficile. L’économie canadienne continue de faire face à des vents contraires en raison du régime tarifaire de 35 % imposé par les États-Unis sur les exportations canadiennes. Ce friction commerciale a aggravé les préoccupations de croissance et complexifié les considérations de politique de la banque centrale.
La tension commerciale s’intensifie
Les développements récents sur le front tarifaire ont intensifié les pressions sur l’économie canadienne. L’administration américaine a annoncé $12 milliard de soutien aux agriculteurs américains tout en laissant entendre de nouvelles taxes potentielles sur les importations agricoles, ciblant notamment les flux de riz en provenance d’Inde et les expéditions d’engrais du Canada. Ces menaces interviennent alors que les négociations commerciales entre Washington et les responsables canadiens sont au point mort, les discussions ayant effectivement cessé. Les efforts diplomatiques du Premier ministre Mark Carney pour obtenir un accord commercial bilatéral favorable ont jusqu’à présent donné peu de résultats.
Le renouvellement prochain de l’Accord Canada-États-Unis-Mexique l’année prochaine ajoute une couche d’incertitude supplémentaire. Les participants du marché craignent de plus en plus la possibilité d’un retrait complet ou d’amendements substantiels à l’accord tripartite. Malgré ces défis, les entreprises canadiennes ont réussi à atténuer l’impact des tarifs en utilisant stratégiquement le cadre de l’accord commercial pour rediriger les expéditions lorsque cela est possible.
Performance sectorielle et mouvements boursiers
Quatre des onze secteurs ont enregistré des gains lors de la séance. Le secteur des matériaux a mené la hausse, avec une progression de 1,97 %, suivi par la santé (+1,23%), les finances (+0,42%), et la technologie de l’information (+0,26%). Dans le secteur des matériaux, les mineurs d’argent ont dominé, avec Pan American Silver Corp en hausse de 11,07 %, Aya Gold and Silver Inc en progression de 7,47 %, et First Majestic Silver Corp en hausse de 7,18 %. Curaleaf Holdings Inc et Sprott Inc ont également enregistré des gains importants, respectivement de 6,21 % et 2,97 %.
À l’inverse, les actions du secteur de l’énergie ont connu la plus forte baisse, en recul de 1,14 %, suivies par les industrielles (-0,93%), la consommation discrétionnaire (-0,76%), et les services de communication (-0,44%). Parmi les perdants notables, on trouve Paramount Resources Ltd (en baisse de 4,29 %), Bombardier Inc (en baisse de 4,17 %), Advantage Oil & Gas Ltd (en baisse de 4,04 %), Kelt Exploration Ltd (en baisse de 3,47 %), et Gildan Activewear Inc (en baisse de 1,32 %).
Résultats d’entreprise et retours de capital
Groupe Dynamite a publié des bénéfices supérieurs aux attentes du marché, avec un revenu net de 81,505 millions de dollars canadiens, ou 0,71 $ par action. Le chiffre d’affaires de la société a augmenté de 40,3 % en glissement annuel, atteignant 362,970 millions de dollars canadiens contre 258,772 millions de dollars l’année précédente. En reconnaissance de cette performance solide, le conseil d’administration a autorisé un dividende spécial en espèces unique de 2,30 $ par action, payable le 29 décembre aux actionnaires inscrits au 19 décembre.
Le marché continuera d’analyser ces développements en attendant l’annonce du taux de la Banque du Canada et les orientations politiques qui encadreront les attentes des investisseurs à l’approche de la fin de l’année.
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Le TSX progresse alors que le marché attend des décisions conjointes des banques centrales sur la politique des taux
Le marché boursier canadien a clôturé légèrement en hausse mardi, avec l’indice composite S&P/TSX progressant de 74,40 points pour s’établir à 31 244,37, soit une hausse de 0,24 %. La modeste hausse s’est produite alors que les traders se positionnaient en prévision des annonces de taux critiques attendues à la fois de la Banque du Canada et de la Réserve fédérale, cette dernière devant rendre sa décision lors de la prochaine séance.
Chronologie des décisions de taux d’intérêt et attentes du marché
Les dates d’annonce des taux d’intérêt de la Banque du Canada restent au cœur du sentiment du marché. La banque centrale doit révéler sa position en matière de politique monétaire, les participants du marché attendant avec impatience les insights du gouverneur Tiff Macklem et de la vice-gouverneure principale Carolyn Rogers lors de la conférence de presse suivante. Leurs commentaires sur les conditions économiques et la trajectoire prévue des taux par la banque jusqu’en 2026 influenceront probablement le positionnement des investisseurs.
Selon un sondage Reuters auprès de 33 économistes, le consensus indique que le taux overnight restera stable à 2,25 %, le niveau établi après la dernière décision de la BoC le 29 octobre, lorsque les décideurs ont réduit les taux de 25 points de base. Au cours des 17 mois précédents, la banque centrale a effectué neuf réductions consécutives des taux. Le consensus du marché suggère qu’aucune autre modification n’est prévue en 2026, reflétant un changement dans les perspectives de la banque centrale. De l’autre côté de la frontière, des réductions de taux sont attendues de la part de la Réserve fédérale, créant une divergence dans les trajectoires de politique monétaire.
Contexte économique et pressions inflationnistes
Les récentes publications économiques ont montré une résilience du marché du travail canadien, qui a dépassé les attentes, tandis que les données sur l’inflation sont restées stables. Ces développements ont tempéré l’appétit des investisseurs pour d’éventuelles nouvelles réductions de taux cette année. La combinaison de chiffres d’emploi plus solides que prévu et de pressions sur les prix stables a modifié le calcul des décideurs envisageant les annonces de taux d’intérêt du Canada.
Cependant, l’environnement économique plus large reste difficile. L’économie canadienne continue de faire face à des vents contraires en raison du régime tarifaire de 35 % imposé par les États-Unis sur les exportations canadiennes. Ce friction commerciale a aggravé les préoccupations de croissance et complexifié les considérations de politique de la banque centrale.
La tension commerciale s’intensifie
Les développements récents sur le front tarifaire ont intensifié les pressions sur l’économie canadienne. L’administration américaine a annoncé $12 milliard de soutien aux agriculteurs américains tout en laissant entendre de nouvelles taxes potentielles sur les importations agricoles, ciblant notamment les flux de riz en provenance d’Inde et les expéditions d’engrais du Canada. Ces menaces interviennent alors que les négociations commerciales entre Washington et les responsables canadiens sont au point mort, les discussions ayant effectivement cessé. Les efforts diplomatiques du Premier ministre Mark Carney pour obtenir un accord commercial bilatéral favorable ont jusqu’à présent donné peu de résultats.
Le renouvellement prochain de l’Accord Canada-États-Unis-Mexique l’année prochaine ajoute une couche d’incertitude supplémentaire. Les participants du marché craignent de plus en plus la possibilité d’un retrait complet ou d’amendements substantiels à l’accord tripartite. Malgré ces défis, les entreprises canadiennes ont réussi à atténuer l’impact des tarifs en utilisant stratégiquement le cadre de l’accord commercial pour rediriger les expéditions lorsque cela est possible.
Performance sectorielle et mouvements boursiers
Quatre des onze secteurs ont enregistré des gains lors de la séance. Le secteur des matériaux a mené la hausse, avec une progression de 1,97 %, suivi par la santé (+1,23%), les finances (+0,42%), et la technologie de l’information (+0,26%). Dans le secteur des matériaux, les mineurs d’argent ont dominé, avec Pan American Silver Corp en hausse de 11,07 %, Aya Gold and Silver Inc en progression de 7,47 %, et First Majestic Silver Corp en hausse de 7,18 %. Curaleaf Holdings Inc et Sprott Inc ont également enregistré des gains importants, respectivement de 6,21 % et 2,97 %.
À l’inverse, les actions du secteur de l’énergie ont connu la plus forte baisse, en recul de 1,14 %, suivies par les industrielles (-0,93%), la consommation discrétionnaire (-0,76%), et les services de communication (-0,44%). Parmi les perdants notables, on trouve Paramount Resources Ltd (en baisse de 4,29 %), Bombardier Inc (en baisse de 4,17 %), Advantage Oil & Gas Ltd (en baisse de 4,04 %), Kelt Exploration Ltd (en baisse de 3,47 %), et Gildan Activewear Inc (en baisse de 1,32 %).
Résultats d’entreprise et retours de capital
Groupe Dynamite a publié des bénéfices supérieurs aux attentes du marché, avec un revenu net de 81,505 millions de dollars canadiens, ou 0,71 $ par action. Le chiffre d’affaires de la société a augmenté de 40,3 % en glissement annuel, atteignant 362,970 millions de dollars canadiens contre 258,772 millions de dollars l’année précédente. En reconnaissance de cette performance solide, le conseil d’administration a autorisé un dividende spécial en espèces unique de 2,30 $ par action, payable le 29 décembre aux actionnaires inscrits au 19 décembre.
Le marché continuera d’analyser ces développements en attendant l’annonce du taux de la Banque du Canada et les orientations politiques qui encadreront les attentes des investisseurs à l’approche de la fin de l’année.