Les prix de l’or ont eu du mal à trouver de la dynamique lors de la séance de mardi, terminant en légère baisse alors que des signaux économiques contradictoires dominaient le récit du marché. Le métal précieux négocié en contrats à terme pour décembre a reculé de 2,20 $, ou 0,1 %, pour s’établir à 4 304,50 $ l’once, inversant une partie du modeste gain de 6,60 $ de lundi qui avait porté les prix à 4 306,70 $.
La confusion directionnelle de la journée provenait principalement d’un paysage de l’emploi complexe, peint par de nouvelles données du Département du Travail. La création d’emplois de novembre s’est révélée plus forte que prévu, avec une augmentation de 64 000 postes non agricoles. Cependant, ce chiffre masquait une réalité préoccupante : en octobre, il y avait eu une contraction significative de 105 000 emplois. Les analystes du marché avaient largement prévu une augmentation de 50 000 postes, ce qui fait du chiffre de novembre un message mitigé sur la dynamique du marché du travail.
Le taux de chômage signale une croissance de la faiblesse économique
Peut-être plus inquiétant pour les haussiers en actions — et potentiellement favorable à l’attrait refuge de l’or — le taux de chômage a augmenté à 4,6 % en novembre, contre 4,4 % en septembre. L’ampleur inattendue de cette hausse a dépassé les attentes des économistes, qui tablaient sur un taux de 4,5 %, marquant le niveau de chômage le plus élevé depuis septembre 2021, où il était de 4,7 %. Cette détérioration a renforcé la conviction du marché que les décideurs de la Réserve fédérale maintiendront leur trajectoire de réduction des taux d’intérêt à court terme, créant un contexte favorable pour les actifs sans rendement comme l’or.
Les dépenses de consommation restent modérées dans un contexte d’incertitude économique
En aggravant le tableau de croissance mitigée, le Département du Commerce a révélé que les ventes au détail d’octobre sont restées pratiquement stables d’un mois sur l’autre, après une révision à la hausse modeste de 0,1 % en septembre. La prévision consensuelle anticipait une croissance de 0,2 %. En excluant le secteur automobile volatile — qui a connu une baisse importante — les ventes au détail de base ont augmenté de 0,4 %, dépassant légèrement la prévision de 0,3 %. Cette performance bifurquée souligne la nature inégale de la demande des consommateurs actuelle.
La confluence des vents contraires sur l’emploi, l’affaiblissement du marché du travail et la consommation modérée ont cristallisé un récit économique précaire : la croissance ralentit tandis que les pressions inflationnistes pourraient s’atténuer, un scénario qui favorise généralement l’or, alors que les investisseurs recherchent une protection de portefeuille face à une incertitude plus large.
Voir l'original
Cette page peut inclure du contenu de tiers fourni à des fins d'information uniquement. Gate ne garantit ni l'exactitude ni la validité de ces contenus, n’endosse pas les opinions exprimées, et ne fournit aucun conseil financier ou professionnel à travers ces informations. Voir la section Avertissement pour plus de détails.
L'or fait face à l'incertitude alors que des signaux économiques mitigés déclenchent une négociation volatile
Les prix de l’or ont eu du mal à trouver de la dynamique lors de la séance de mardi, terminant en légère baisse alors que des signaux économiques contradictoires dominaient le récit du marché. Le métal précieux négocié en contrats à terme pour décembre a reculé de 2,20 $, ou 0,1 %, pour s’établir à 4 304,50 $ l’once, inversant une partie du modeste gain de 6,60 $ de lundi qui avait porté les prix à 4 306,70 $.
La confusion directionnelle de la journée provenait principalement d’un paysage de l’emploi complexe, peint par de nouvelles données du Département du Travail. La création d’emplois de novembre s’est révélée plus forte que prévu, avec une augmentation de 64 000 postes non agricoles. Cependant, ce chiffre masquait une réalité préoccupante : en octobre, il y avait eu une contraction significative de 105 000 emplois. Les analystes du marché avaient largement prévu une augmentation de 50 000 postes, ce qui fait du chiffre de novembre un message mitigé sur la dynamique du marché du travail.
Le taux de chômage signale une croissance de la faiblesse économique
Peut-être plus inquiétant pour les haussiers en actions — et potentiellement favorable à l’attrait refuge de l’or — le taux de chômage a augmenté à 4,6 % en novembre, contre 4,4 % en septembre. L’ampleur inattendue de cette hausse a dépassé les attentes des économistes, qui tablaient sur un taux de 4,5 %, marquant le niveau de chômage le plus élevé depuis septembre 2021, où il était de 4,7 %. Cette détérioration a renforcé la conviction du marché que les décideurs de la Réserve fédérale maintiendront leur trajectoire de réduction des taux d’intérêt à court terme, créant un contexte favorable pour les actifs sans rendement comme l’or.
Les dépenses de consommation restent modérées dans un contexte d’incertitude économique
En aggravant le tableau de croissance mitigée, le Département du Commerce a révélé que les ventes au détail d’octobre sont restées pratiquement stables d’un mois sur l’autre, après une révision à la hausse modeste de 0,1 % en septembre. La prévision consensuelle anticipait une croissance de 0,2 %. En excluant le secteur automobile volatile — qui a connu une baisse importante — les ventes au détail de base ont augmenté de 0,4 %, dépassant légèrement la prévision de 0,3 %. Cette performance bifurquée souligne la nature inégale de la demande des consommateurs actuelle.
La confluence des vents contraires sur l’emploi, l’affaiblissement du marché du travail et la consommation modérée ont cristallisé un récit économique précaire : la croissance ralentit tandis que les pressions inflationnistes pourraient s’atténuer, un scénario qui favorise généralement l’or, alors que les investisseurs recherchent une protection de portefeuille face à une incertitude plus large.