Depuis 15 ans, Ed Yardeni maintenait l’une des positions les plus optimistes de Wall Street sur la technologie. Mais le vétéran chercheur change maintenant complètement de stratégie — et pour une raison difficile à ignorer.
Les Magnifiques Sept géants de la tech représentent désormais 45 % de la capitalisation boursière du S&P 500, un niveau de concentration que Yardeni considère comme intrinsèquement instable. Ce changement a poussé Big Ed à faire un mouvement peu conventionnel : sous-pondérer le cluster des méga-cap tech tout en se repositionnant vers les 493 autres actions de l’indice large — ce qu’il appelle les “Impressionnantes 493”.
Ce n’est pas un appel baissier sur la technologie elle-même. Au contraire, Yardeni soutient que la révolution de l’IA finira par faire monter tout le marché, et pas seulement les suspects habituels.
Pourquoi le rééquilibrage a du sens
La thèse de Yardeni repose sur une observation simple : les Magnifiques Sept ne peuvent pas maintenir leur domination actuelle à moins que le reste du marché n’adopte leurs produits et services. Plus important encore, des entreprises dans l’industrie, la santé et la finance peuvent exploiter l’IA pour améliorer leur efficacité sans nécessairement développer leurs propres systèmes d’IA.
Les organisations de santé partageant des dossiers médicaux numérisés, les fabricants optimisant leurs chaînes d’approvisionnement, les institutions financières automatisant la conformité — ce ne sont pas des coups d’éclat en IA, mais elles représentent la véritable extension des gains de productivité. Yardeni voit cela comme la prochaine phase du cycle technologique, où chaque entreprise devient une entreprise technologique par l’implémentation plutôt que par l’identité.
La question de la valorisation
Le Roundhill Magnificent Seven ETF (NYSEMKT : MAGS) a augmenté de 21 % depuis le début de l’année, continuant à surpasser le marché plus large, bien que l’écart se soit réduit. Yardeni décrit les valorisations actuelles dans ce groupe comme “quelque peu” élevées — une évaluation diplomatique étant donné que Tesla se négocie à un ratio cours/bénéfice de 300, tandis que la plupart des pairs du groupe ont justifié leurs primes par leur exécution.
La vraie question n’est pas de savoir si ces entreprises méritent une prime, mais si cette prime peut s’étendre indéfiniment alors que le reste du marché stagne.
L’histoire du marché suggère une réversion à la moyenne
L’histoire montre qu’une concentration extrême dans le S&P 500 finit par se corriger. Bien que les deux groupes, les Magnifiques Sept et les Impressionnantes 493, puissent enregistrer des gains simultanément — comme c’est le cas cette année — le déséquilibre structurel suggère une rééquilibration inévitable.
Le pivot de Yardeni n’est pas une prédiction d’un déclin technologique ; c’est la reconnaissance que l’impact de l’IA se diffusera à travers les secteurs, permettant aux parties dormantes du marché de participer enfin à la révolution de la productivité. Pour les investisseurs, cela signifie que la prochaine étape pourrait appartenir à des noms peu à la mode mais solides, avec un potentiel d’implémentation de l’IA.
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Signal de rééquilibrage du marché : pourquoi l'appel de Big Ed sur le "Impressive 493" est important
Le cas du risque de concentration
Depuis 15 ans, Ed Yardeni maintenait l’une des positions les plus optimistes de Wall Street sur la technologie. Mais le vétéran chercheur change maintenant complètement de stratégie — et pour une raison difficile à ignorer.
Les Magnifiques Sept géants de la tech représentent désormais 45 % de la capitalisation boursière du S&P 500, un niveau de concentration que Yardeni considère comme intrinsèquement instable. Ce changement a poussé Big Ed à faire un mouvement peu conventionnel : sous-pondérer le cluster des méga-cap tech tout en se repositionnant vers les 493 autres actions de l’indice large — ce qu’il appelle les “Impressionnantes 493”.
Ce n’est pas un appel baissier sur la technologie elle-même. Au contraire, Yardeni soutient que la révolution de l’IA finira par faire monter tout le marché, et pas seulement les suspects habituels.
Pourquoi le rééquilibrage a du sens
La thèse de Yardeni repose sur une observation simple : les Magnifiques Sept ne peuvent pas maintenir leur domination actuelle à moins que le reste du marché n’adopte leurs produits et services. Plus important encore, des entreprises dans l’industrie, la santé et la finance peuvent exploiter l’IA pour améliorer leur efficacité sans nécessairement développer leurs propres systèmes d’IA.
Les organisations de santé partageant des dossiers médicaux numérisés, les fabricants optimisant leurs chaînes d’approvisionnement, les institutions financières automatisant la conformité — ce ne sont pas des coups d’éclat en IA, mais elles représentent la véritable extension des gains de productivité. Yardeni voit cela comme la prochaine phase du cycle technologique, où chaque entreprise devient une entreprise technologique par l’implémentation plutôt que par l’identité.
La question de la valorisation
Le Roundhill Magnificent Seven ETF (NYSEMKT : MAGS) a augmenté de 21 % depuis le début de l’année, continuant à surpasser le marché plus large, bien que l’écart se soit réduit. Yardeni décrit les valorisations actuelles dans ce groupe comme “quelque peu” élevées — une évaluation diplomatique étant donné que Tesla se négocie à un ratio cours/bénéfice de 300, tandis que la plupart des pairs du groupe ont justifié leurs primes par leur exécution.
La vraie question n’est pas de savoir si ces entreprises méritent une prime, mais si cette prime peut s’étendre indéfiniment alors que le reste du marché stagne.
L’histoire du marché suggère une réversion à la moyenne
L’histoire montre qu’une concentration extrême dans le S&P 500 finit par se corriger. Bien que les deux groupes, les Magnifiques Sept et les Impressionnantes 493, puissent enregistrer des gains simultanément — comme c’est le cas cette année — le déséquilibre structurel suggère une rééquilibration inévitable.
Le pivot de Yardeni n’est pas une prédiction d’un déclin technologique ; c’est la reconnaissance que l’impact de l’IA se diffusera à travers les secteurs, permettant aux parties dormantes du marché de participer enfin à la révolution de la productivité. Pour les investisseurs, cela signifie que la prochaine étape pourrait appartenir à des noms peu à la mode mais solides, avec un potentiel d’implémentation de l’IA.