La volatilité nocturne sur les marchés américains a ripple dans toute l’Asie mercredi, préparant le terrain pour une performance régionale mitigée. Le catalyseur ? Des signaux contradictoires provenant des données sur l’emploi américain qui ont simultanément alimenté les espoirs de baisse des taux tout en ravivant les inquiétudes sur une récession. Avec les données sur l’inflation qui approchent jeudi, les investisseurs sont restés dans un état d’optimisme prudent, observant à la fois la reprise du dollar après ses plus bas de plusieurs mois et la baisse des rendements du Trésor.
Poussée technologique en Chine continentale et à Hong Kong malgré les vents contraires macroéconomiques
L’histoire marquante dans la région vient de la Chine et de Hong Kong, où les actions technologiques ont mené une forte hausse. L’indice de référence de Shanghai a bondi de 1,2 % pour se fixer à 3 870,28, tandis que l’indice principal de Hong Kong a augmenté de 0,92 % pour atteindre 25 468,78. La véritable surprise ? MetaX Integrated Circuits, un fabricant de puces local, a explosé de près de 700 % lors de ses débuts en bourse — une admission saisissante de la demande pour des solutions de semi-conducteurs locales dans un contexte de recalibrage continu des chaînes d’approvisionnement.
Ce rebond reflète un appétit plus large des investisseurs pour les placements orientés vers la croissance après le pessimisme récent, notamment alors que les actions technologiques américaines ont elles aussi retrouvé leur rythme durant la nuit. Cette dynamique souligne pourquoi les bourses asiatiques restent liées au sentiment de Wall Street, surtout lorsque les valorisations technologiques sont en balance.
Signaux mitigés au Japon : explosion des exportations, prudence du marché
Le contexte économique japonais dressait un tableau intrigant. Les données commerciales ont révélé que l’excédent commercial de novembre s’est considérablement accru, dépassant largement les attentes, soutenu par une forte hausse de 6,1 % des exportations en glissement annuel. Par ailleurs, les commandes de machines principales — un indicateur avancé pour les dépenses d’investissement — ont bondi de 7 % d’un mois sur l’autre en octobre, signalant une dynamique industrielle sous-jacente.
Cependant, l’indice Nikkei a à peine bougé, enregistrant une hausse de seulement 0,26 % à 49 512,98, après une baisse de deux semaines. L’hésitation reflète la prudence des traders en attendant la décision de la Banque du Japon sur les taux d’intérêt imminente. Les actions technologiques, notamment Advantest, Tokyo Electron (toutes deux en hausse de plus de 1 %), et le spécialiste en robotique Fanuc (en hausse de 2,1 %), ont soutenu la hausse, suivant la tendance de leurs homologues américains. L’indice Topix, plus large, a terminé pratiquement stable à 3 369,39, soulignant la prudence qui sous-tendait la séance.
Sentiment en Corée du Sud ancré par les rendements obligataires et la faiblesse du won
La Corée du Sud a présenté un récit haussier plus clair. Le Kospi a bondi de 1,43 % pour atteindre 4 056,41, alors que la baisse des rendements obligataires de référence et la faiblesse du won sud-coréen ont donné de l’élan. Dans ce contexte, des citations circulant parmi les traders en Corée ont souligné l’attrait de l’exposition aux semi-conducteurs — une thèse validée par les hausses respectives de 4 à 5 % de Samsung Electronics et SK Hynix. La dépréciation du won face au dollar a également soutenu les actions dépendantes des exportations, inversant les baisses hebdomadaires antérieures pour le secteur des puces.
Marchés antipodes en difficulté alors que les risques de taux resurgissent
L’Australie et la Nouvelle-Zélande ont fait exception à la reprise asiatique. Le S&P/ASX 200 a reculé de 0,16 % pour atteindre 8 585,20, prolongeant trois jours consécutifs de pertes. Les banques ont subi le plus gros impact après que le gouvernement australien a relevé ses prévisions d’inflation, amplifiant les paris que la Reserve Bank of Australia augmentera ses taux en février. L’indice All Ordinaries a terminé légèrement en dessous, à 8 874,20.
De l’autre côté du détroit de Tasman, le S&P/NZX-50 de Nouvelle-Zélande a chuté de 0,96 % pour atteindre 13 295,91 — un plus bas d’un mois — alors que les préoccupations croissantes concernant le déficit commercial ont pesé sur le sentiment et la performance de la devise.
Contexte américain : l’emploi stagne, le commerce de détail faiblit, mais novembre rebondit
De leur côté, les indices boursiers américains ont terminé de manière étroite après un rapport sur l’emploi confus. En octobre, 105 000 pertes d’emplois ont été enregistrées, avec un taux de chômage atteignant 4,6 %, son plus haut depuis septembre 2021. Pourtant, novembre a inversé la tendance avec 64 000 emplois créés, dépassant la prévision consensuelle de 50 000. Cette dynamique instable a mis la Fed dans l’embarras : le chômage en hausse pousse à des baisses de taux, mais l’anxiété économique simultanée soulève des doutes sur la résilience globale.
Les ventes au détail ont dressé un tableau sobering, restant stables en octobre alors que les consommateurs ont réduit leurs dépenses face à l’incertitude. L’activité commerciale a progressé au rythme le plus lent depuis juin, renforçant le récit d’une destruction de la demande. Le Nasdaq Composite, très technologique, a augmenté de 0,2 %, tandis que le S&P 500 a reculé de 0,2 % et le Dow a chuté de 0,6 %.
Matières premières et devises : le pétrole en hausse, l’or stable
Au-delà des actions, le pétrole brut a bondi de plus de 1 % suite à l’annonce du président Donald Trump d’une « blocus total et complet de tous les pétroliers sanctionnés » desservant le Venezuela, ce qui a resserré les attentes d’offre. L’or a maintenu sa position près de 4 320 dollars l’once, reflétant une demande de refuge persistante. Le dollar a légèrement augmenté depuis ses plus bas de 2 mois et demi lors du commerce asiatique, tandis que les rendements du Trésor ont reculé par rapport à leurs récents sommets — une combinaison suggérant que les investisseurs restent prudents face à la volatilité économique à venir.
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L'incertitude économique aux États-Unis alimente des mouvements divergents sur les marchés asiatiques alors que la technologie mène la relance
La volatilité nocturne sur les marchés américains a ripple dans toute l’Asie mercredi, préparant le terrain pour une performance régionale mitigée. Le catalyseur ? Des signaux contradictoires provenant des données sur l’emploi américain qui ont simultanément alimenté les espoirs de baisse des taux tout en ravivant les inquiétudes sur une récession. Avec les données sur l’inflation qui approchent jeudi, les investisseurs sont restés dans un état d’optimisme prudent, observant à la fois la reprise du dollar après ses plus bas de plusieurs mois et la baisse des rendements du Trésor.
Poussée technologique en Chine continentale et à Hong Kong malgré les vents contraires macroéconomiques
L’histoire marquante dans la région vient de la Chine et de Hong Kong, où les actions technologiques ont mené une forte hausse. L’indice de référence de Shanghai a bondi de 1,2 % pour se fixer à 3 870,28, tandis que l’indice principal de Hong Kong a augmenté de 0,92 % pour atteindre 25 468,78. La véritable surprise ? MetaX Integrated Circuits, un fabricant de puces local, a explosé de près de 700 % lors de ses débuts en bourse — une admission saisissante de la demande pour des solutions de semi-conducteurs locales dans un contexte de recalibrage continu des chaînes d’approvisionnement.
Ce rebond reflète un appétit plus large des investisseurs pour les placements orientés vers la croissance après le pessimisme récent, notamment alors que les actions technologiques américaines ont elles aussi retrouvé leur rythme durant la nuit. Cette dynamique souligne pourquoi les bourses asiatiques restent liées au sentiment de Wall Street, surtout lorsque les valorisations technologiques sont en balance.
Signaux mitigés au Japon : explosion des exportations, prudence du marché
Le contexte économique japonais dressait un tableau intrigant. Les données commerciales ont révélé que l’excédent commercial de novembre s’est considérablement accru, dépassant largement les attentes, soutenu par une forte hausse de 6,1 % des exportations en glissement annuel. Par ailleurs, les commandes de machines principales — un indicateur avancé pour les dépenses d’investissement — ont bondi de 7 % d’un mois sur l’autre en octobre, signalant une dynamique industrielle sous-jacente.
Cependant, l’indice Nikkei a à peine bougé, enregistrant une hausse de seulement 0,26 % à 49 512,98, après une baisse de deux semaines. L’hésitation reflète la prudence des traders en attendant la décision de la Banque du Japon sur les taux d’intérêt imminente. Les actions technologiques, notamment Advantest, Tokyo Electron (toutes deux en hausse de plus de 1 %), et le spécialiste en robotique Fanuc (en hausse de 2,1 %), ont soutenu la hausse, suivant la tendance de leurs homologues américains. L’indice Topix, plus large, a terminé pratiquement stable à 3 369,39, soulignant la prudence qui sous-tendait la séance.
Sentiment en Corée du Sud ancré par les rendements obligataires et la faiblesse du won
La Corée du Sud a présenté un récit haussier plus clair. Le Kospi a bondi de 1,43 % pour atteindre 4 056,41, alors que la baisse des rendements obligataires de référence et la faiblesse du won sud-coréen ont donné de l’élan. Dans ce contexte, des citations circulant parmi les traders en Corée ont souligné l’attrait de l’exposition aux semi-conducteurs — une thèse validée par les hausses respectives de 4 à 5 % de Samsung Electronics et SK Hynix. La dépréciation du won face au dollar a également soutenu les actions dépendantes des exportations, inversant les baisses hebdomadaires antérieures pour le secteur des puces.
Marchés antipodes en difficulté alors que les risques de taux resurgissent
L’Australie et la Nouvelle-Zélande ont fait exception à la reprise asiatique. Le S&P/ASX 200 a reculé de 0,16 % pour atteindre 8 585,20, prolongeant trois jours consécutifs de pertes. Les banques ont subi le plus gros impact après que le gouvernement australien a relevé ses prévisions d’inflation, amplifiant les paris que la Reserve Bank of Australia augmentera ses taux en février. L’indice All Ordinaries a terminé légèrement en dessous, à 8 874,20.
De l’autre côté du détroit de Tasman, le S&P/NZX-50 de Nouvelle-Zélande a chuté de 0,96 % pour atteindre 13 295,91 — un plus bas d’un mois — alors que les préoccupations croissantes concernant le déficit commercial ont pesé sur le sentiment et la performance de la devise.
Contexte américain : l’emploi stagne, le commerce de détail faiblit, mais novembre rebondit
De leur côté, les indices boursiers américains ont terminé de manière étroite après un rapport sur l’emploi confus. En octobre, 105 000 pertes d’emplois ont été enregistrées, avec un taux de chômage atteignant 4,6 %, son plus haut depuis septembre 2021. Pourtant, novembre a inversé la tendance avec 64 000 emplois créés, dépassant la prévision consensuelle de 50 000. Cette dynamique instable a mis la Fed dans l’embarras : le chômage en hausse pousse à des baisses de taux, mais l’anxiété économique simultanée soulève des doutes sur la résilience globale.
Les ventes au détail ont dressé un tableau sobering, restant stables en octobre alors que les consommateurs ont réduit leurs dépenses face à l’incertitude. L’activité commerciale a progressé au rythme le plus lent depuis juin, renforçant le récit d’une destruction de la demande. Le Nasdaq Composite, très technologique, a augmenté de 0,2 %, tandis que le S&P 500 a reculé de 0,2 % et le Dow a chuté de 0,6 %.
Matières premières et devises : le pétrole en hausse, l’or stable
Au-delà des actions, le pétrole brut a bondi de plus de 1 % suite à l’annonce du président Donald Trump d’une « blocus total et complet de tous les pétroliers sanctionnés » desservant le Venezuela, ce qui a resserré les attentes d’offre. L’or a maintenu sa position près de 4 320 dollars l’once, reflétant une demande de refuge persistante. Le dollar a légèrement augmenté depuis ses plus bas de 2 mois et demi lors du commerce asiatique, tandis que les rendements du Trésor ont reculé par rapport à leurs récents sommets — une combinaison suggérant que les investisseurs restent prudents face à la volatilité économique à venir.